On peut croire que se laver peu peut être dangereux pour notre santé. En réalité, se laver trop peut l’être aussi ! Le plus important est d’adopter la bonne méthode, à reproduire une à deux fois par jour.
Trop ou pas assez, les dangers d’une hygiène mal effectuée
Quand on ne se lave pas assez, surtout en période de règles, on peut multiplier les bactéries. Poussé à l’extrême, en plus d’engendrer toutes sortes de mycoses et autres infections, on peut parler du choc toxique, qui peut s’avérer mortel.
Quand on se lave trop, surtout en effectuant ce qu’on appelle « des douches vaginales », ou le fait d’entrer de l’eau ou du savon dans son vagin, on s’attaque à la flore. Les chercheurs ont trouvé qu’une mauvaise flore vaginale peut être être un risque et à terme, favoriser le cancer des ovaires.
Alors comment faire pour que se laver ne soit pas dangereux pour notre santé ?
Se laver les parties intimes, comment faire ?
- On utilise un savon sans savon. Exit le gel douche et les gels soit-disant spécifiques pour cette zone mais qui sont en réalité, ultra chimiques. Le savon altère vivement la flore intestinale.
- On ne se lave plus jamais à l’intérieur du vagin. Notre corps est très bien fait et cette zone est auto-nettoyante. En y introduisant de l’eau ou du savon, on détruit des bactéries qui sont nécessaires à notre bon fonctionnement.
- On nettoie ce qui se trouve à l’extérieur (vulve, clitoris, vestibule) une à deux fois par jour.
- Dans l’idéal, on utilise de l’eau tiède.
- On prend le temps de se sécher. Plus aucune trace d’humidité ne doit être présente si on veut éviter la prolifération de mauvaises bactéries. On change sa serviette de bain un jour sur deux.
- En période de règles, il est très important de changer très régulièrement sa serviette hygiénique, sa cup ou son tampon. Dans l’idéal, choisissez des protections réutilisables (serviettes ou culottes lavables) pour éviter tout produit chimique.