On entend dire que le port quotidien d’un soutien-gorge est mauvais pour la santé des femmes et favoriserait, entre autres, l’apparition du cancer du sein ! Vrai ou faux ?
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- Les soutiens-gorge provoquent le cancer du sein.
Faux !
Une étude américaine de 2014 publiée sur le site de Fondation contre le cancer conclut qu’il n’y a aucun lien entre le port de soutien-gorge et le cancer du sein !
Les facteurs risque que distingue l’institut national du cancer sont : l’âge (le cancer du sein apparaît majoritairement après 50 ans.), le mode de vie (tabac, alcool, surpoids), la pilule contraceptive, la prise d’hormones lors de la ménopause, et les antécédents familiaux.
- Le port du soutien-gorge entrave la circulation lymphatique.
Vrai !
La pression exercée au niveau du thorax et des épaules empêche une bonne circulation lymphatique. D’autant plus quand la taille du sous-vêtement est inadaptée, ce qui est bien trop souvent le cas. Le soutien-gorge va agir un peu à la manière d’un garrot et c’est la circulation lymphatique qui en pâtit. La lymphe permet l’évacuation des toxines, et à cause de cet effet garrot les toxines stagnent dans cette zone.
Il est important de choisir avec soin son soutien-gorge et de solliciter de l’aide si vous avez des doutes concernant la taille de votre poitrine.
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- Le soutien-gorge atrophie les ligaments qui maintiennent les seins.
Vrai !
Le port quotidien du soutien-gorge et ce depuis le début de la croissance de la poitrine atrophie les ligaments sensés à l’origine maintenir la poitrine et l’empêcher de tomber.
C’est pourquoi il est important de commencer doucement, si vous décidez de ne plus mettre de soutien-gorge ! D’abord, en introduisant petit à petit le port de la brassière, puis en la retirant pour quelques heures, seulement quelques jours par semaine pour progressivement ne plus la porter du tout. Cela va permettre aux ligaments de se tonifier, de réapprendre à maintenir la poitrine et d’éviter de se retrouver avec des seins qui s’affaissent du jour au lendemain.
- Faut-il ne plus porter de soutien-gorge ?
Vous seule avez la réponse à cette question et il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse. Le phénomène du « no bra » (sans soutien-gorge) déchaîne les passions, le soutien-gorge est vu comme un vestige du corset dont les femmes se sont finalement libérées, il faudrait selon certains, se défaire du soutien-gorge dans le même élan féministe. Pourtant il est important que chaque femme décide seule, et sans se sentir jugée, de ce qui lui convient mieux et de prendre en compte son propre confort. L’expérience ne sera pas la même pour une femme à forte poitrine qu’une femme à petite poitrine, par exemple. Autorisez-vous le choix !
- Si je décide de garder mes soutifs ?
Si vous décidez de garder tous vos sous-vêtements, mais que vous n’avez pas pour autant envie d’entraver la circulation de votre lymphe, vous pouvez compenser cet inconvénient par le brossage à sec.
Le brossage à sec est de toute façon conseillé que l’on porte ou non de soutien-gorge, mais il est d’autant plus important ici, car il va aider le système lymphatique à éjecter les toxines du métabolisme !
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