Sur un marché de plus en plus fourni en produits qui se disent “naturels” ou “green”, les labels bio et le label Slow Cosmétique constituent de bons repères pour une consommation engagée…
Un label “slow” ?
Le label Slow Cosmétique existe depuis 2013. Il est remis chaque année, plusieurs fois par an, à des marques qui le demandent après un examen très strict de leur assortiment. C’est le jury indépendant de l’Association Slow Cosmétique (une association sans but lucratif basée en Belgique) qui s’occupe de la méthodologie.
Chaque marque candidate doit fournir des informations complètes sur ses formules et ses packagings. Les huiles pétrochimiques, les silicones, les conservateurs polémiques pour la santé ou l’environnement sont exclus. Les huiles vierges et bio, les extraits de plantes bio, sont exigés. Sur l’analyse des formules, le label Slow Cosmétique a un cahier de charges similaire au label COSMOS standard.
Là où le label Slow Cosmétique diffère, c’est qu’il est le seul label à examiner aussi les allégations des marques. Aucune fausse promesse n’est tolérée. Tout comme la mise en avant d’un ingrédient alors qu’il n’est pas très présent dans la formule. Le positionnement prix doit aussi être justifié.
Enfin, le label Slow Cosmétique n’est remis qu’à des entreprises au contrôle familial, donc souvent plus petites, et qui ont au moins une activité en lien avec l’artisanat ou un terroir. Voilà pourquoi on retrouve beaucoup de marques d’huiles végétales, d’aromathérapie et de savons à froid parmi les marques labellisées Slow Cosmétique. On retrouve la liste de toutes les marques labellisées bien à jour sur www.slow-cosmetique.org