Le 25 mars prochain, nous passerons à l’heure d’été. Une routine instaurée depuis 40 ans, qui risque de prendre fin.
Chaque année, le dernier dimanche du mois de mars, nous changeons d’heure pour rallonger artificiellement les journées, qui rallongent déjà progressivement depuis le solstice d’hiver.
Ainsi, dans la nuit du samedi au dimanche, nous passerons de 3h à 2h du matin.
Un saut dans le temps qui n’est pas au goût de tout le monde.
Hormis le casse tête annuel : « on dort plus ou moins ? », il y a des arguments sérieux contre le passage à l’heure d’été.
Selon une étude américaine, le lundi suivant le changement d’heure, les hôpitaux enregistrent une augmentation de 24% de crises cardiaques. De même, les accidents de la route augmentent.
Il semblerait que lors de ce recul brutal dans le temps, nous nous privions de 40 min de sommeil. Un changement qui n’est pas sans conséquence sur notre santé.
A l’origine, le passage à l’heure d’été avait été instauré pour des raisons d’économie d’énergie. Mais depuis le constat des conséquences dramatiques que cela peut engendrer, il est urgent de réévaluer le bénéfice/risque de cette pratique.
Le 8 février dernier, le Parlement Européen a procédé à un vote qui remet en cause le principe du changement d’heure. Une fin de celui-ci provisoirement actée avec une majorité de 384 voix sur 549 votants.
Voilà qui lance le débat, mais la fin de cette pratique vieille de 40 ans n’est pas pour tout de suite ! Le processus de la suppression, bien qu’enclenché, risque de prendre quelques années.