L’Australienne Cate Blanchett est venue représenter son pays à l’ONU et plaider en faveur de la cause des Rohingyas.
L’actrice a partagé sa propre expérience après la visite d’un camp de réfugiés au Bangladesh. « Je suis allée au Bangladesh en mars dernier comme une ambassadrice de bonne volonté. (…) Rien ne pouvait me préparer à la profonde souffrance que j’ai vue. ». Cate Blanchett a conté plusieurs histoires de familles rohingyas qui ont vu leur maison brûler, leurs enfants se faire tuer et les femmes violer. Elle dit avoir découvert « une routine choquante » : « Je suis une mère, et j’ai vu mes propres enfants dans les yeux de chaque enfant réfugié que j’ai rencontré. Je me suis vue à la place de tous ces parents. Comment une mère peut-elle supporter de voir son propre enfant jeté au feu ? Leurs récits ne me quitteront jamais. »
D’autres pays comme le Royaume-Uni, la France et les Pays-Bas ont aussi demandé une justice internationale et la création d’un mécanisme pour « collecter et conserver des preuves » des exactions.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a déclaré qu’ « une coopération internationale efficace sera essentielle pour garantir que les mises en responsabilité soient crédibles. » Sans pour autant parler de « génocide » ni se prononcer sur un tribunal international ou une saisie de la Cour pénale internationale.