Durant le Ramadan, les journées sont longues et les jeûneurs s’épuisent plus rapidement que d’habitude. Afin d’atténuer les effets de la fatigue durant cette période, il est nécessaire d’adopter quelques bonnes habitudes d’hygiène de vie. C’est par ici, suivez le guide.
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Confinement ou non, télétravail ou pas, pendant le Ramadan, notre rythme de vie est bouleversé. Les journées restent encore assez longues et il faut savoir et, surtout pouvoir répartir les différentes tâches à réaliser tout au long de la journée et même de la nuit, avec les salats de tarawih. Pratique religieuse, réalisation du f’tour viennent donc se greffer à la multitude de choses que l’on a tous à faire. Les modifications liées à cette période peuvent parfois peser lourd sur notre état physique. En effet, nous ressentons bien souvent de grandes fatigues, un manque de sommeil dû, notamment aux nuits entrecoupées de prières et du réveil à l’heure du s’hour. Cette asthénie est bien plus importante que celle éprouvée habituellement, lorsque le corps se rassasie des denrées consommées la journée. En période de jeûne, nous avons aussi, souvent des difficultés de concentration, une fatigue physique très intense. Il est alors nécessaire de laisser un certain temps au corps de s’adapter à ce nouveau rythme de vie.
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Manger sain au quotidien
L’amplitude horaire de jeûne est très large durant le Ramadan. Après la rupture, le croyant ne consacre pas toujours assez de temps pour se nourrir de manière équilibrée. En effet, il faut éviter de manger, soit trop copieusement, soit pas assez. L’idéal est de débuter son repas en buvant de l’eau ou du lait. Les boissons sucrées sont à bannir, elles accroissent la sensation de soif. Pour lutter efficacement contre l’asthénie, il faut manger des aliments dans lesquels on retrouve de la vitamine C, comme le kiwi, la fraise, le cassis, le poivron, le brocoli, la courgette… Celle-ci permet de mieux absorber le fer dans l’organisme. Quant au fer, il est fortement présent dans la viande rouge, les abats, les crustacés, les légumes secs, les pois chiches, les lentilles… À l’heure du s’hour, il faut prendre un petit déjeuner composé d’un laitage, de fruits, ou de jus, de céréales, de pain… Cela constituera une réserve de force à puiser tout au long de la journée. Attention, il faut tout de même veiller à faire des siestes et à ne pas se coucher trop tard, la nuit. Le meilleur sommeil est celui qui a lieu avant minuit.
Se reposer un pilier fondamental
Pas évident de poser sa tête sur un oreiller lorsque l’on est très occupé par le travail, les enfants, les courses, la cuisine… Pourtant, il est important de se ménager et d’économiser ses forces. La nuit, le coucher ne doit pas se faire juste après manger. Laisser passer deux ou trois heures est élémentaire pour se sentir en pleine forme et permettre à l’estomac de bien digérer. Il n’est d’ailleurs, pas recommandé de veiller trop longtemps, également. L’essentiel est de trouver un juste milieu afin que le sommeil soit réparateur. Ainsi, la fatigue provoquée par le jeûne s’atténue et le lever du s’hour, avant le fajr est moins laborieux. Avec le télétravail faire une sieste lors de la pause méridienne est tout à fait possible. Il faut donc profiter de ce moment pour se délasser, dormir ou encore écouter du Coran, par exemple. Nous avons tous et toutes des limites. Reconnaître les besoins de son corps et important pour ne pas trop être éprouvé par l’asthénie du Ramadan.
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