Le saviez-vous : nous sommes la moyenne des cinq personnes que nous fréquentons le plus. Amies, collègues ou voisines, qu’elles soient négatives, jalouses, boosteuses, positives ou aventurières, les personnes de notre entourage influencent nos vies, nos pensées et nos choix.
QUI S’ASSEMBLE FINIT PAR SE RESSEMBLER Selon Jim Rohn, illustre coach en développement personnel, « nous sommes la moyenne des cinq personnes que nous fréquentons le plus ». Si vous côtoyez des gens qui passent leur temps à se plaindre, à voir tout en noir, ou qui ne nourrissent aucun projet, il y a de fortes chances que leur comportement, leurs aspirations de vie fassent écho en vous… sans parfois que vous vous en rendiez compte ! Sur une feuille blanche, inscrivez le nom des cinq personnes (ami[e]s, membres de votre famille, collègues, voisin[e] s…) avec lesquelles vous êtes le plus en contact. Évaluez chacune d’elles, selon qu’elles sont négatives (se plaignent, jugent les autres, répandent des rumeurs, aspirent votre énergie…) ou positives (sont encourageantes, forces de propositions, enthousiastes…) Puis, vérifiez en toute honnêteté comment le précepte de Jim Rohn s’applique… Comment êtes-vous influencée par ces personnes ? En quoi êtes-vous à l’image de ceux avec qui vous passez le plus de temps ? Êtes-vous vraiment entourée de gens qui tendent vers ce que vous aspirez à être ?
GÉRER LES RELATIONS TOXIQUES Y a-t-il quelqu’un dans votre vie que vous craignez, qui pourrit votre quotidien ou devant qui vous vous inclinez ? Une relation toxique est une personne de notre entourage qui entraîne, chez nous, des émotions négatives. Bien ou mal attentionnée, elle va nous empêcher d’être nous-mêmes par ses actes, ses paroles, la pression qu’elle exerce sur nous. Si rompre cette relation toxique n’est pas possible, il est nécessaire de mener un travail d’acceptation en reconnaissant que la personne ou la relation ne changera jamais. Puis, il est primordial de poser des limites : temporelles, émotionnelles, physiques. Par exemple, en passant moins de temps avec cette personne. Et face à elle, en osant vous affirmer ! Restez droite dans vos bottes en affirmant vos propres principes et opinions tout en lui montrant que vous respectez les siens.
AGIR POUR SON PROPRE BIEN« Shed ou med » (« reçois et donne »), dit l’adage arabe. Avez-vous le sentiment que vous en faites trop pour l’autre ? Que vous êtes la seule à donner ? Que l’autre ne se soucie jamais d’équilibrer vos échanges ? Si vous répondez oui à toutes ces questions, l’énergie n’est sans doute pas circulante entre vous et l’autre. Il est important de donner sans rien attendre en retour. Mais il est aussi primordial d’apprendre à recevoir. C’est s’inscrire dans une énergie positive. Accepter de recevoir un cadeau, du temps, de l’attention, de l’argent, de l’aide ou un compliment… et s’en réjouir, c’est entendre que l’autre vous donne de la valeur.
APPLIQUER LES « QUATRE ACCORDS TOLTÈQUES »Facile à lire, Les Quatre Accords toltèques, ouvrage de Miguel Ruiz, s’est déjà écoulé à plus de quatre millions d’exemplaires dans le monde. Il propose un puissant code de conduite capable de transformer rapidement notre vie en une expérience de liberté, de vrai bonheur et d’amour. Il permet de simplifier ses relations et de déconstruire tout un système de croyances limitantes. Les accords toltèques sont les suivants : que votre parole soit impeccable ; n’en faites jamais une affaire personnelle ; ne faites aucune supposition ; faites toujours de votre mieux. Ainsi, il conviendra d’essayer de supprimer les paroles blessantes ou dévalorisantes qui visent les autres et aussi nous-mêmes.
FAIRE DU TRI DANS SES RELATIONS Être plus sélectifs apparaît donc nécessaire. Si la démarche peut sembler brutale et égoïste, elle peut au contraire être saine ! Pour chacune de vos relations proches, il est intéressant de s’interroger sur ce qu’elle vous apporte concrètement. Faites confiance à votre intuition, à votre bon sens, pour évaluer la bienveillance d’une relation. Appréciez-la et honorez-la si elle est positive. Éloignez-vous tranquillement dans le cas contraire.
NE PAS AVOIR PEUR DE L’ABANDON Beaucoup de gens sont affectés et bouleversés dans leur épanouissement personnel car ils ne sont pas conscients de l’influence de leur entourage. Pire, certaines personnes en sont conscientes, mais culpabilisent de quitter un(e) ami(e) d’enfance, un(e) collègue… Pourtant, parfois, cela peut se révéler salvateur. Si l’on n’est pas bien dans une relation, l’autre, au fond, ne peut l’être. S’autoriser à se libérer de certaines personnes permet de libérer de la place pour d’autres fréquentations plus épanouissantes.
CADRER LES CONVERSATIONS Voir tout en rose tous les jours… relève de l’utopie ! Rassurez-vous, tout le monde a des pensées négatives. Mais, les personnes qui broient des idées noires à longueur de journée sont comme paralysées. Les côtoyer peut même assombrir votre vie. À bas la négativité ! Une amie se plaint, une autre voit tout en noir… Apportez du concret dans vos échanges pour ne pas rester dans « l’impasse des lamentations ». Demandez : « comment puis-je t’aider ? » Une question bien utile qui incitera l’autre à réfléchir à son sort et à se mettre en action pour changer sa situation.
CONSACRER DU TEMPS AUX GENS POSITIFS Il arrive parfois que notre entourage ne partage pas nos envies. Qu’il nous freine même. Préférez côtoyer des personnes qui vous tirent vers le haut, surtout si vous construisez un projet : changer de métier, suivre une formation, investir dans l’immobilier, etc. Passez alors plus de temps avec des personnes enthousiastes qui sauront vous communiquer une énergie positive pour avancer !
FAIRE SIENS LES PRÉCEPTES DE L’ISLAM Un hadith dit : « Chacun a la même intensité de foi que son ami le plus intime. Choisissez donc vos amis avec soin. » Un autre hadith
dit : « Fréquenter les gens pieux permet d’acquérir un savoir bénéfique et de nobles manières, et mène à l’accomplissement d’actions vertueuses, tandis que fréquenter de mauvaises personnes empêche tout cela. » Tandis que le verset 67 de la sourate 43 dit : « Les amis les plus intimes sont ce jour-là ennemis les uns des autres sauf les gens pieux. » As-suhba (le « compagnonnage »), la relation des musulmans entre eux, revêt un caractère sacré et impérissable, tant cela perdurera au jour du jugement. D’où l’importance de choisir de bons compagnons de route qui incitent à prononcer de bonnes paroles et à accomplir de bonnes œuvres.