Bien souvent les histoires de cœur nous joue des tours. Certains vivent leur vie de couple sans l’ombre d’un souci et d’autres se déchirent au bout de quelque temps. Au jeu de l’amour, beaucoup se sont brûlés les ailes et Gazelle a recueilli les témoignages des déceptions vécues par des femmes qui croyaient avoir trouvé l’âme sœur, mais qui ont finalement perdu beaucoup de temps, d’énergie et parfois même, tout espoir d’être à nouveau touchée par la flèche de Cupidon.
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La magie des premiers jours donne souvent l’illusion aux couples que rien ne peut les séparer, qu’ils sont faits l’un pour l’autre et peuvent traverser tous les obstacles ensemble. A force de jouer avec le feu, Dounia s’en mord les doigts aujourd’hui. Elle sortait depuis 4 mois avec Mounir, mais avait gardé le contact avec son ex-petit copain. Ce n’était plus qu’une question d’amitié, mais son homme était très jaloux : « Au début de notre histoire, nous nous aimions à la folie, cependant, j’avais encore des liens amicaux avec un de mes ex. Nous passions des heures au téléphone à refaire le monde. Mon conjoint ne l’acceptait pas et malgré mes explications, il doutait de ma sincérité. Il était convaincu que l’amitié entre un homme et une femme n’existe pas et a décidé de me quitter ». Aujourd’hui, je l’aime toujours, mais lui ne veut plus entendre parler de moi ».
A deux on se sent souvent invincible en pensant que rien ne peut nous atteindre. Hélas, la triste réalité est tout autre et réserve parfois de bien mauvaises surprises aux adeptes du « jamais rien ne nous séparera ». Au début, tout est rose, chacun fait des efforts et tente de se montrer sous son meilleur jour, mais quelques fois, cette ambiance harmonieuse vire à la grisaille. Quand ils se sont connus, Saadia et Yacine étaient à l’université. Elle avait 22 ans et lui 20 ans. Leur relation a durée deux ans. Ils filaient le parfait amour. Rien ne manquait pour sceller cette union d’un mariage. Cependant, au grand désespoir de Saadia, le jeune homme avait peur de prendre une décision aussi importante, certainement du fait de son manque de maturité. « Je pensais que c’était l’homme de ma vie, malgré notre différence d’âge, je voulais me marier avec lui, mais lui n’avait pas les mêmes projets. Il n’était « pas prêt à s’engager » aussi sérieusement dans une histoire. Après quelques mois de réflexion, j’ai décidé de le quitter puisque nous ne pouvions plus avancer ensemble. Seulement, lui ne souhaitait pas mettre un terme à notre idylle, il a donc commencé à me menacer au téléphone, à appeler mes parents restés au Maroc pour leur dire que je sortais avec lui. Cette histoire à jeter un froid entre ma famille et moi, j’avais beau leur expliquer, mais rien n’y faisait, j’avais trahi leur confiance. En été, je suis partie passer mes vacances au pays. Lui était resté en France, il en a profité pour s’introduire dans mon appartement, par effraction et me voler tous mes papiers administratifs. Pendant ce temps, loin d’imaginer ce qui était en train de se produire chez moi, j’essayer tant bien que mal à recoller les morceaux avec mes parents. A mon retour, ses coups de téléphones et ses harcèlements moraux n’ont cessé de me mener la vie dure. J’ai porté plainte contre lui, car je ne pouvais plus supporter le fait qu’il s’immisce ainsi dans ma vie. Aujourd’hui, je suis célibataire et je ne veux plus entendre parler d’amour. ».
Quand les ennuis pointent leurs nez.
Les imprévus jalonnent le quotidien et les crises éclatent, avec le temps, même les femmes les plus optimistes déchantent. Elles avaient trouvé chaussure à leur pied et tout avait l’air de marcher comme sur des roulettes, jusqu’au jour où elles en ont eu assez de faire des concessions. Cet homme, qu’elles ont daigné présenter à leur mère, avec qui elles voulaient des enfants et construire une vie stable, s’est avéré ne pas être si « idéal » qu’elles ne le pensaient. C’est le cas de Hanane, 32 ans, mariés, 2 enfants. A 26 ans, elle s’était installée avec un homme accro à l’alcool, en dépit des mises en garde de ses parents. Elle ne se doutait pas un seul instant qu’il deviendrait son pire cauchemar « Dès le départ, ma famille n’a pas apprécié l’homme que je voulais épouser. Malgré leur désaccord, nous nous sommes quand même installés ensemble en pensant qu’ils changeraient d’avis avec le temps. Mon petit ami avait un problème avec l’alcool, il rentrait saoul tous les soirs. Il devenait très agressif et, petit à petit, s’est mis à me frapper. Au début, j’avais honte d’en parler à ma famille et mon orgueil ne me laissait pas leur donner raison. Puis un jour, ma sœur est venue à la maison à l’improviste, elle s’inquiétait de ne plus me voir chez mes parents. Elle a tout de suite remarqué les différentes marques que j’avais sur le visage. Pour elle c’était clair, mon petit ami me frappait. A ses paroles, je n’ai pu me contenir et j’ai fondu en larmes dans ses bras. J’ai mis quelques mois avant de le quitter définitivement. Je l’aimais toujours et j’ai sombré dans une profonde dépression, mais grâce au soutien des miens, je m’en suis sorti. Cela fait 3 ans que je n’ai plus vu cet homme et aujourd’hui j’ai refait ma vie ».
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A deux pas du bonheur
La majorité des couples se promettent un amour sans failles, mais parfois ce même amour vole en éclat si un élément extérieur (quel qu’il soit) vient mettre son grain de sel dans leur union. Pendant un an, Senda a eu une relation avec un homme rencontré lors d’un séjour passé au Maroc à l’occasion du mariage de sa meilleure amie. Elle avait 24 ans et lui 10 de plus, mais entre eux il y avait une réelle alchimie. Cependant, le destin en a décidé autrement. « A mon arrivée au Maroc, le cousin de l’homme qui allait se marier avec ma copine, est venu me chercher à l’aéroport et très vite nous sommes tombés sous le charme de l’un est de l’autre. Hormis la magie des festivités, j’ai passé une semaine fantastique. Pour nous, il était évident que nous étions faits l’un pour l’autre. Lui était cadre commercial en Suisse et moi étudiante à Paris et pendant un an, nous nous voyions lors de nos congés. Nous voulions nous marier, mais ça n’étais pas simple de convaincre nos parents, pour la simple et bonne raison que lui était marocain et moi tunisienne. Nous avons quand même réussi à mettre d’accord tout le monde et nous attendions l’été pour officialiser notre relation par des fiançailles en Tunisie. Cependant, depuis notre dernière rencontre, je n’ai plus eu de nouvelles de sa part. Il était reparti au Maroc et pendant un mois j’ai attendu le moindre signe, mais rien ! Il me restait à peine quelques jours avant de reprendre les cours et j’ai eu un coup de fil de son frère qui s’excusait mille fois pour toute sa famille et l’homme que j’aimais. Ce dernier s’était marié avec une cousine que lui avait imposé sa mère, elle n’avait que 17 ans… tout c’était écroulé autour de moi, je suis tombée de haut… Quelques jours plus tard, je l’ai eu au téléphone. C’était la dernière fois que je parlais avec lui, il m’expliquait qu’il se devait de respecter la volonté de ses parents, qu’il avait accepté ce mariage sans comprendre sa réaction. Il me disait qu’il regrettait beaucoup et qu’il m’aimerait toujours. Blessée et meurtrie je n’ai plus voulu garder de contact avec lui. Cependant, j’ai mis du temps à l’oublier, car c’était mon premier grand amour. A présent, j’ai 28 ans et je suis mariée avec un homme adorable, qui respecte mes sentiments… »
Certaines femmes réussissent à se remettre rapidement de leurs déceptions amoureuses et d’autres plus difficilement. Elles savent, pourtant, que le prince charmant n’apparaît que dans les contes de fées et malgré tout, dans la réalité, les belles se surprennent à y rêver. Après avoir décidé de tirer un trait sur leur histoire sentimentale, ces femmes pour beaucoup désabusées, blessées, humiliées voir battues, deviennent la plupart du temps plus méfiantes.
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