La hijama est une pratique utilisée en médecine prophétique et fait partie de la sunna. Elle possède de nombreuses vertus comme : le drainage du sang et de la lymphe. Elle renforce l’immunité, rééquilibre les hormones et permet aussi la libération d’endorphine. Considérée, depuis 2004 comme une médecine qui soigne, elle est efficace pour traiter l’asthme, l’eczéma, les rhumatismes… Cette thérapie procure aussi, une profonde détente aux personnes qui y ont recours. D’ailleurs, une fois réveillées, elles se sentent en pleine forme. Attention, cependant à veiller à faire pratiquer cette thérapie par un médecin, car elle est considéré comme très dangereuse si elle n’est pas bien réalisée.
Lire aussi : La Hijama, kezako ?
En quoi consiste la hijama ?
La hijama est issue de la Sunna du Prophète Mohamed, paix et salut sur lui et peut aussi bien prévenir que soulager des maux. Cette thérapie est aussi appelée incisiothérapie ou encore cupping therapy. Du sang est extrait de la peau avec des ventouses en verre spécialement conçues à cet effet. Le professionnel qui la réalise fait de petites incisions non profondes et place, ensuite, ces ventouses à des points correspondants aux maux dont souffre son patient, sur le dos de sorte à laisser s’évacuer le sang chargé de toxines.
Lire aussi : Jeûner les jours blancs
Des contre-indications à ne négliger sous aucun prétexte
Si cette pratique est bénéfique pour le corps lorsqu’elle est bien pratiquée. Elle peut s’avérer très dangereuses si certaines précautions et recommandations ne sont pas respectées. Attention, ne faites jamais de hijama si vous êtes enceinte, gravement malade, faible, si vous avez des traitements anticoagulants, sur les enfants… Au-delà des contre-indications cliniques, il est déconseillé de faire la hijama le mercredi, par exemple. Ce jour correspond au jour où le Prophète Ayoub est tombé malade. D’ailleurs, il est recommandé de réaliser cette thérapie, les 17, 19 et 21ème jours du mois en cours et bien sûr, selon le calendrier lunaire.
Lire aussi : “Mon homme et moi n’avons pas le même degré de foi”