Pour la journée mondiale des maladies rares le 28 février 2023, l’association GRANDIR et Pfizer acteur engagé dans les maladies rares- présentent « Quand je serai grand.e » ; une campagne pour encourager les parents et les professionnels de santé à surveiller la croissance des enfants, et identifier le plus tôt possible un ralentissement anormal.
L’hormone de croissance joue un rôle central dans le processus de développement de
l’enfant jusqu’à son âge adulte.
. Son déficit peut entraîner des conséquences physiques
et psychologiques importantes sur la vie des enfants
. Pourtant, cette maladie rare est mal connue : selon le dernier Baromètre IFOP-Pfizer , 33% des personnes interrogées n’avaient pas
entendu parler des déficits en hormone de croissance et 62% pensaient qu’il n’existe pas de traitement (ou ne savaient pas s’il en existe). Parce que la croissance est un véritable critère de santé, une série de 3 contes sonores pour les enfants de 3 à 12 ans et un livret pédagogique sont proposés aux familles et professionnels de santé.
La taille n’est pas un détail ! :
Parents et professionnels de santé tous concernés !
Le déficit en hormone de croissance est une maladie rare qui engendre un ralentissement anormal
de la croissance. Le nombre de cas est évalué entre 1 sur 4 000 et 1 sur 10 000 en Europe et aux États-Unis.
Sans diagnostic ni prise en charge médicale, les enfants atteints d’un déficit
en hormone de croissance peuvent souffrir d’une croissance réduite, d’une puberté retardée et d’une petite taille à l’âge adulte4
La maladie peut ainsi entraîner des effets psychologiques sur la vie d’un enfant et son développement ; elle doit être prise en charge précocement pour limiter l’étendue de ces conséquences
. « La plupart du temps, aucune cause n’est trouvée. Mais
d’autres pathologies peuvent expliquer le déficit en hormone de croissance, comme celles du système nerveux central (tumeur, malformation congénitale…) », explique le Pr Agnès Linglart, Cheffe du service d’Endocrinologie et diabète de l’enfant à l’AP-HP (Bicêtre Paris Saclay). Le traitement peut impliquer des injections régulières d’hormones de croissance, pour combler le
déficit dû à la sécrétion insuffisante d’hormone.
Selon le baromètre IFOP-Pfizer mené sur la connaissance des Français sur les maladies rares, 41% des personnes interrogées ne savaient pas si le déficit en hormone de croissance peut se diagnostiquer facilement. Or, en surveillant régulièrement la courbe de croissance d’un enfant, il est possible de repérer un trouble de la croissance, pour pouvoir ensuite déceler son origine et accompagner au mieux l’enfant par un médecin spécialiste en endocrinologie pédiatrique.
Parmi les gestes à adopter pour surveiller la santé de son enfant, le premier réflexe est de mesurer (et peser) son enfant régulièrement (sans
oublier de reporter les mesures sur le carnet de santé)
. Il est conseillé de vérifier sa taille tous les 3 mois jusqu’à ses 1 an, puis tous les 6 mois jusqu’à ses 4 ans, et enfin chaque année jusqu’à l’adolescence pour s’assurer de son évolution régulière et constante6
Si la courbe de l’enfant ne suit pas correctement la courbe de référence du carnet de santé, il faut consulter le médecin traitant qui pourra faire les examens nécessaires pour en retrouver la cause.
« Quand je serai grand.e » : 3 contes sonores pour le raconter !
Pfizer et l’association de patients GRANDIR ont co-construit cette campagne pour sensibiliser les parents et les professionnels de santé à
l’importance de mesurer régulièrement la croissance des enfants, et identifier le plus tôt possible un retard de croissance.
Une série de 3 contes audiovisuels animés est diffusée sur les réseaux sociaux pour la journée mondiale des maladies rares le 28 février. Ils embarquent petits et grands dans les aventures d’Ava, d’Esther et de Mikki, 3 enfants touchés par un retard de croissance qui vont accomplir de grandes choses. Basées sur l’expérience de l’association GRANDIR et des témoignages de patients reçus, ces trois histoires racontent des
parcours de vie positifs et réalistes sur les obstacles d’un retard de croissance dans la vie d’enfant, et comment ils ont pu le surpasser :
- Esther est une aventurière. Elle veut devenir architecte.
- Ava rentre au CP. Au fil de l’année scolaire et de ses péripéties, ses camarades
vont découvrir son talent caché. - Mikki est un petit garçon qui veut devenir champion de ski.
Même petit, on peut rêver grand ! En adoptant les codes de l’enfance, avec un univers graphique doux et joyeux, ces contes veulent prouver
aux enfants que malgré leur petite taille, ils peuvent accomplir de grandes choses
Les contes sont disponibles sur le site de l’association GRANDIR et sur la chaîne YouTube de Pfizer France
Dans les cabinets des professionnels de santé, un livret pédagogique peut être mis à disposition pour aider à améliorer le diagnostic d’un déficit en hormone de croissance chez l’enfant. La vigilance s’impose en médecine de ville. Un manque de prise en charge de la maladie ou une prise en charge tardive peut avoir des conséquences importantes à l’âge adulte (une petite taille définitive peut être difficile à vivre psychologiquement et à risque de complications cliniques) 2,7. En cas de doute sur un trouble de la croissance ou bien si le déficit en hormone de croissance est constaté par le médecin traitant, l’enfant et sa famille pourront être orientés vers une consultation spécialisée d’endocrinologie pédiatrique pour pouvoir agir précocement.