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Nouveau protocole sanitaire dans les écoles, ce qui change

Depuis le 22 septembre, le protocole sanitaire dans les écoles maternelles et primaires est assoupli. Voici ce qui change.

Les fermetures de classes et d’écoles se multiplient depuis la rentrée, pour y pallier le gouvernement choisit d’assouplir le protocole sanitaire. Pour justifier ce nouveau protocole il se base sur le dernier avis du Haut Conseil de la santé publique du 17 septembre, qui précise que le risque de transmission du Covid en milieu scolaire existait rarement d’enfant à enfant ou d’enfant à adulte.

Ce qui change :

Un enfant testé positif au coronavirus doit resté isolé 7 jours mais la classe ne sera plus fermée. Le reste des élèves pourra continuer de se rendre à l’école. En revanche, à partir de 3 cas dans la même classe ou la même école (si les enfants concernés ne vivent pas dans le même foyer et ne sont pas de la même famille) entraînera la fermeture de celle-ci.
Les enseignants ne sont plus considérés comme des cas contact car ils portent un masque, rendu obligatoire pour les enseignants même en maternelle et qui constitue « une mesure de protection efficace » d’après le Haut conseil de la santé publique (HCSP).

« Ces nouvelles dispositions sanitaires vont permettre, tout en continuant de garantir la protection maximale des écoliers et des personnels, une continuité pédagogique plus stable pour un plus grand nombre d’élèves« , précise le ministère de l’Education dans un communiqué du 20 septembre.

Mais d’autres études sont moins optimistes. Le 11 septembre, le Center for disease control and prevention (CDC), principale agence fédérale en matière de santé publique aux États-Unis démontre dans une étude que les enfants âgés de moins de 10 ans peuvent bel et bien être contaminés et transmettre le Covid-19 en milieu scolaire.

La réaction du Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et PEGC (SNUipp-FSU) ne s’est pas faite attendre : « On a l’impression que le virus s’arrête à la porte de l’école, déclare sa secrétaire générale Guislaine David. Les enfants ne portent pas de masque, il y a du brassage dans les classes. Même s’ils sont moins contaminants, ils le sont quand même ».