Le tueur des mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande a été condamné à la prison à vie.
Lire aussi : Covid-19, à quoi va ressembler la rentrée ?
En mars 2019, le suprémaciste blanc de 29 ans, Breton Tarrant, avait assassiné 51 fidèles musulmans. Il a été condamné ce jeudi 27 août, à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle. La Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, a salué cette condamnation, souhaitant à Brenton Tarrant une vie de « silence total et absolu ».
Une condamnation sans précédant dans l’histoire judiciaire de Nouvelle-Zélande, dont l’assassin n’a rien fait pour alléger le verdict. Brenton Tarrant avait choisi d’assurer seul sa défense. Il avait également décidé de ne pas s’exprimer durant son procès.
Lire aussi : Nous, Français musulmans
En prononçant cette peine le juge Cameron Mander a déclaré qu’«il revient à la cour d’apporter une réponse de rejet catégorique face à des malfaisances aussi haineuses ». Il a en plus souligné que le terroriste avait échouer à promouvoir l’idéologie d’extrême droite. « C’était brutal et sans pitié. Vos actions étaient inhumaines ».
Il a été reconnu coupable de 51 meurtres, de 40 tentatives de meurtre et d’un acte terroriste. « L’infraction était motivée par une idéologie raciste et xénophobe bien ancrée (…). Il est clairement le pire meurtrier qu’ait connu la Nouvelle-Zélande », a estimé le procureur Mark Zarifeh. Il a ajouté que la réclusion à perpétuité était « la seule peine appropriée ».
Lire aussi : Ouïghours, il faut briser le silence