Ramadan, tu vas nous manquer !

Depuis quelques jours déjà, la tristesse et l’amertume de voir encore cette année, le Ramadan s’en aller nous submerge. Pendant un mois, nous privons nos corps de manger, de boire pour nous adonner, un peu plus, à la pratique religieuse. Nous améliorons nos comportements, faisons preuve de davantage de générosité, multiplions les prières, les invocations dans la perspective de nous rapprocher davantage du Divin. Alors, voir s’en aller ce mois de « rahma », de repentir, de pardon nous chagrine au plus haut point. Personne ne sait s’il aura encore la possibilité de vivre à nouveau ce mois béni, l’an prochain.

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Une opportunité de repousser ses limites

Bien que physiquement nous puissions être très éprouvés, nous ne le répéterons jamais assez, jeûner nous fait du bien physiquement et moralement. En effet, chaque jour, nous nous délestons de nos mauvaises habitudes, en même temps que de nos toxines. Malgré la fatigue, nous ressentons tous un profond bien-être nous envahir, une quiétude incommensurable, un apaisement unique, que nous n’éprouvons nullement les autres mois de l’année, et cela, même si nous jeûnons.

L’opportunité d’améliorer son existence

Pendant 30 jours nous multiplions les actes de dévotions et nous prenons des habitudes que nous voulons s’inscrire dans le temps. Cependant, nous avons parfois du mal à pratiquer au quotidien certains actes religieux. Voir s’en aller le Ramadan c’est un peu comme si un être cher nous quittait, sans avoir la certitude qu’il reviendra. Ce mois de la convivialité, du partage marque très tôt, nos existences.

Avec ou sans confinement, le mois de Ramadan ne ressemble à aucun autre mois. Il aura amélioré chez nous : la qualité de nos prières, la régularité dans Qiyam layl (prières surérogatoires, la nuit), approfondir davantage la lecture et l’apprentissage du Coran, à accentuer le Dhikr… Tentons alors de perpétuer ces rites tout au long de l’année pour que chaque jour, soit l’occasion de renouer avec cette plénitude spirituelle ramadanesque.