Nous avons tous des idées reçues autour du parfum, de sa bonne conservation, de la manière de le porter, des endroits du corps où le vaporiser… Pour démêler le vrai du faux, Arthur Dupuy Directeur Artistique de la maison éponyme qui vient de sortir deux fragrances : le portrait pour elle et le portrait pour lui répond aux questions que nous nous posons.
1.
IL FAUT METTRE SON PARFUM SUR LE POIGNET
VRAI et pas seulement sur les poignets, Il faut mettre du parfum là où le corps dégage le plus de chaleur : sur l’intérieur des poignets ou des coudes, et derrière les oreilles.
2.
UN PARFUM NE SE PÉRIME PAS
FAUX. A partir du moment où celui-ci est ouvert, l’air oxyde progressivement une grande majorité des molécules odorantes avec le temps. A consommer donc sans modération !
3.
LES INGRÉDIENTS DOIVENT ÊTRE NATURELS POUR QUE CE SOIT UN BON PARFUM
FAUX. Un parfum est un assemblage mesuré entre les ingrédients naturels et de synthèse.
Certaines notes olfactives n’existent pas à l’état naturel (on n’a pas, par exemple, réussit à extraire l’eau de mer pour créer des notes salines…) ou pire on participerait à un désastre écologique (avec des muscs naturels…), si les parfums n’étaient constitués que d’ingrédients naturels l’agriculture serait mobilisées plus grandement au dépend de l’agriculture nourricière.
Les matières premières synthétiques donnent de merveilleuses formulations et sont souvent moins allergisantes que le naturel, car beaucoup plus contrôlée avant une mise sur le marché.
Consommer un parfum 100% naturel d’un point de vu théorique n’existe pas dû à l’utilisation de dénaturants obligatoires pour l’alcool de parfumerie. Par contre nous pouvons hors ces contraintes tendre à viser un cahier des charges réglementaire «naturel » «bio », etc…
4.
UN PARFUM QUI NOUS VA BIEN EST UN PARFUM QUE L’ON NE SENT PLUS
FAUX. Il est bien connu que chaque parfum ne réagit pas de la même façon d’une personne à l’autre : fragrances différentes, voire moins présentes, certaines peaux « accrochent » plus le parfum que d’autres, plusieurs facteurs peuvent expliquer que l’on ne sent plus son parfum après seulement quelques heures de vaporisation.
De là à dire qu’un parfum que l’on ne sent plus nous va bien, non. C’est l’habitude générée par un parfum que nous portons depuis des années qui peut également expliquer que l’on ne le sente plus après l’avoir vaporisé. J’invite donc les personnes à changer souvent de parfums sur une palette qu’ils affectionnent quitte à avoir plusieurs flacons en fonction du temps, de la journée, etc…